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Vélo : Origine, le Nordiste qui trace sa route
Vélo : Origine, le Nordiste qui trace sa route

Les Echos

time12 minutes ago

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Vélo : Origine, le Nordiste qui trace sa route

Ses vélos ne vont pas faire le Tour de France mais Origine s'invite tout de même sur la Grande Boucle. Tout d'abord parce que cette marque de cycles assemblés à la commande et quasiment sur mesure a ses racines dans un Nord d'où partent les pros de la route en ce début juillet. Ensuite parce que, comme l'an dernier, cette PME du vélo qui doit encore gagner en visibilité sera partenaire du diffuseur France Télévisions et accompagnera ainsi les coupures publicitaires à coups de spots. Né en 2013, Origine Cycles reste un petit acteur dans un monde de géants mais il s'est donné les moyens de grandir en ouvrant début 2024, à Valenciennes, le long de l'autoroute qui relie Paris à Bruxelles, une nouvelle usine. « On est passé d'un site de 2.000 mètres carrés qu'on avait récupéré à un bâtiment de 7.500 mètres carrés pensé par nous. Et on a un terrain de 35.000 mètres carrés. On va pouvoir grandir », analyse Rémi Lefèvre, l'un des cofondateurs de cette entreprise qui redouble d'ambition. Pas de stocks et pas de sous-traitance Si Origine trace sa route, c'est d'abord parce que le fabricant s'appuie sur un business model original. « Nous, on conçoit, on produit et on vend. On fait trois métiers et par conséquent, on a moins d'intermédiaires avec qui il faut partager les marges », explique Yves Amiel, cofondateur de cet industriel qui achète des cadres et des pièces en Asie, comme tous les acteurs du cycle, mais qui ensuite assemble et vend en direct sans passer par des sous-traitants et des revendeurs. « L'autre avantage c'est que nous assemblons à la commande. Par conséquent, nous n'avons pas de stocks et nous avons refusé de céder au diktat des collections annuelles », détaille Rémi Lefèvre. La plupart des autres fabricants produisent puis livrent les détaillants et renouvellent tous les ans leurs gammes, ce qui crée un effet « nouveauté » mais oblige à solder les invendus en fin de saison. Une approche qui s'est révélée particulièrement destructrice de valeur pour l'industrie car ces deux dernières années, les fabricants avaient tous surestimé la demande et produit bien trop de vélos. Electrique et international « On a réussi à protéger nos marges mais nous avons quand même été ralentis, mais pas affaiblis, par le coup de mou du marché », détaille Rémi Lefèvre, qui dirige un groupe dont le chiffre d'affaires tourne autour d'une petite vingtaine de millions d'euros. Pour croître, le groupe nordiste parti du vélo de route a élargi ses gammes au gravel et au VTT et propose aussi de plus en plus de vélos électriques, qui représentent déjà plus de 10 % des ventes. L'industriel, qui réalise près de 90 % de son chiffre d'affaires en France, va aussi accentuer son internationalisation, mais de façon prudente et progressive, car la livraison unitaire peut coûter cher à l'autre bout de l'Europe.

Le coq Ricco chantait-il trop fort ? La justice donne tort à la voisine des propriétaires
Le coq Ricco chantait-il trop fort ? La justice donne tort à la voisine des propriétaires

Le HuffPost France

time17 minutes ago

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Le coq Ricco chantait-il trop fort ? La justice donne tort à la voisine des propriétaires

VOISINNAGE - Le coq était, d'une certaine façon, jugé à titre posthume. Ricco a été tué il y a quelques jours par un renard dans sa basse-cour de Nivolas-Vermelle (Isère) alors l'audience qui a eu lieu vendredi à Bourgoin-Jallieu était particulière. Installée en 2021 dans la commune, la voisine d'Alexia et de Franck Charreton réclamait le départ de leur coq Ricco, qu'elle accusait de chanter trop fort. Elle avait demandé aussi 4500 euros de dommages et intérêt. S'il s'est déclaré incompétent sur le fait de savoir si le coq chantait trop fort ou pas, le tribunal a condamné sa voisine procédurière pour le préjudice moral causé à ses propriétaires. Elle devra leur verser 2000 euros et prendre en charge 1500 euros de frais pour leur défense. « C'est une décision suprême car c'est dissuasif pour toutes les personnes procédurières qui veulent intimider leurs voisins », s'est réjouie Alexia Charreton auprès de l'AFP. « Ricco avait le droit d'être là, il avait le droit de chanter », a déclaré sa propriétaire, en espérant que cette « belle reconnaissance » serve à « d'autres personnes dans la même situation ». Et Ricco aura un successeur, assure-t-elle, pour continuer à protéger ses poules. Au cœur du dossier, la question de la limite entre la ville et le monde rural : le chant des coqs est reconnu comme un « patrimoine sensoriel » des campagnes - et donc protégé - par le droit français depuis 2021. C'est une décision suprême car c'est dissuasif pour toutes les personnes procédurières qui veulent intimider leurs voisins. Alexia Charreton, propriétaire de Ricco. Mais la zone du litige est « faite pour être habitée », avait plaidé lors de l'audience, en mai, l'avocat de la plaignante Me Briac Moulin, car elle n'est pas une « rase campagne ». L'Insee classe la zone Nord-Isère comme un « territoire périurbain » s'étant développé sous l'influence de l'agglomération lyonnaise. Les propriétaires ont plaidé vivre en « zone rurale », où le « joli » le chant de leur coq était selon eux apprécié par leurs autres voisins. « Ce n'est pas normal d'arriver dans un lieu où il y a une certaine identité et de vouloir tout changer », avait dénoncé très émue Alexia Charreton. Le couple était soutenu par une pétition recueillant plus de 33 000 signatures, et avait même installé une webcam dans leur basse-cour pour décompter les cocoricos de Ricco, au maximum « 5 à 6 fois dans la journée ». Ricco n'était pas le premier coq à faire face à la justice : en 2019, le coq Maurice était devenu un emblème de la ruralité après avoir été autorisé à continuer de chanter à l'issue d'un conflit de voisinage. Il est, lui aussi, mort l'année suivante.

France-Nouvelle-Zélande : quand un All Black se met à scanner les billets des spectateurs (en vidéo)
France-Nouvelle-Zélande : quand un All Black se met à scanner les billets des spectateurs (en vidéo)

Le Figaro

time29 minutes ago

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France-Nouvelle-Zélande : quand un All Black se met à scanner les billets des spectateurs (en vidéo)

LE SCAN SPORT - Le troisième-ligne Dalton Papali'i (36 sélections) a été aperçu ce samedi en train de vérifier les billets des spectateurs de la rencontre. A Dunedin ce samedi, une poignée de spectateurs néo-zélandais a eu la chance de se faire vérifier leur ticket d'entrée par... Un All Black. Actuellement blessé, le troisième ligne, international à 36 reprises, a été recruté, le temps d'un instant, pour scanner les billets de la rencontre entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande. Une séquence amusante

Comment Picard a brisé la glace (littéralement)
Comment Picard a brisé la glace (littéralement)

Les Echos

time31 minutes ago

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Comment Picard a brisé la glace (littéralement)

Langue de boeuf, langue de veau ou rognon de génisse… Voici quelques-uns des produits du premier catalogue de Picard, en 1974. Rien à voir avec le menu d'aujourd'hui, qui fait la part belle aux pizzas Margherita, fondants au chocolat ou mochis glacés. En plus de 100 ans d'existence, Picard a bien changé. Sur ses recettes de plats, donc, mais pas que. Car à ses débuts, Picard ne vendait même pas des aliments surgelés. L'entreprise rapatriait des pains de glace des Alpes, en camion. De là commence une grande aventure faite de pivots, d'innovations et de barquettes à deux euros… en passant par un petit scandale de viande de cheval. Bienvenue dans notre nouvelle saga, à retrouver dans la vidéo en tête d'article.

Tour de France : tout comprendre sur le classement du meilleur grimpeur
Tour de France : tout comprendre sur le classement du meilleur grimpeur

LeMonde

time31 minutes ago

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Tour de France : tout comprendre sur le classement du meilleur grimpeur

Il y a tout juste un demi-siècle, en 1975, pour satisfaire les demandes de visibilité d'un sponsor, Jacques Goddet et Félix Lévitan, les patrons de la Grande Boucle de l'époque, ont décidé de faire porter un maillot distinctif blanc à pois rouges au leader du classement du meilleur grimpeur. Le design de cette tunique s'inspire des casaques des jockeys et est un hommage à Henri Lemoine, un coureur qui a brillé dans les épreuves sur piste de la fin des années 1920 au début des années 1950 et qui portait un maillot à pois. Le classement du meilleur grimpeur du Tour de France existe, quant à lui, depuis 1933. Son principe est le suivant : au sommet des principales ascensions de la Grande Boucle, qui sont classées en cinq catégories par les organisateurs, des points sont attribués aux premiers coureurs franchissant le sommet. Plus une ascension est difficile, plus elle rapporte de points. Comment les ascensions sont-elles classées ? Les principales ascensions du Tour de France sont classées en cinq catégories : 4 e catégorie, 3 e catégorie, 2 e catégorie, 1 re catégorie et hors catégorie, des plus simples aux plus ardues. Pour réaliser cette classification, les organisateurs du Tour attribuent à chaque ascension un coefficient de difficulté, selon le calcul suivant : pourcentage de la pente au carré multiplié par la distance. Pour le mont Ventoux (Vaucluse), au programme de la 16 e étape de l'édition 2025, par exemple, cela donne ce résultat : 8,5 2 × 15,7 = 1 134,325. Le barème suivant est ensuite appliqué : les ascensions de 4 e catégorie sont celles avec un coefficient de difficulté compris entre 35 et 79 ; 3 e catégorie, de 80 à 179 ; 2 e catégorie, de 180 à 249 ; 1 re catégorie, de 250 à 599 ; hors catégorie, plus de 600. Mais les organisateurs décident parfois de modifier à la marge cette classification en fonction du positionnement d'une ascension sur le parcours d'une étape, notamment. Ainsi, un col avec un coefficient de difficulté correspondant aux ascensions de 2 e catégorie peut être surclassé en 1 re catégorie s'il est situé dans les derniers kilomètres d'une longue étape. L'état de la route ou sa largeur et l'altitude peuvent aussi justifier un changement de catégorie. Tout comme l'aspect historique d'une ascension : ainsi, le col du Galibier (entre la Savoie et les Hautes-Alpes), où se sont écrites quelques-unes des plus belles pages du Tour – mais qui ne figure pas au programme de cette 112 e édition – est classé en hors catégorie, alors qu'il n'est pas une des ascensions les plus difficiles. Le système en vigueur sur la Grande Boucle, qui a donc sa part de subjectivité, ne fait pas figure de barème universel pour les autres courses du calendrier international, ni même sur les deux autres grands tours (Vuelta et Giro). Il constitue toutefois une référence, en raison du rayonnement international de l'épreuve. Combien de points sont-ils attribués dans les différentes catégories ? Au classement du meilleur grimpeur, les ascensions de 4 e catégorie rapportent un seul point au coureur qui passe en tête au sommet. Celles de 3 e catégorie rapportent 2 points au premier et 1 à son poursuivant. Dans les cols ou côtes de 2 e catégorie, le premier empoche 5 points ; 3, 2 et 1 points sont attribués aux coureurs suivants. Au sommet des ascensions de 1 re catégorie, le barème est de 10 points pour l'homme de tête, puis 8, 6, 4, 2 et 1 points pour ceux qui suivent. En 1979, pour mettre en valeur les ascensions les plus ardues, les organisateurs ont créé un cinquième jalon, le hors catégorie. Le coureur en tête au sommet remporte 20 points. Les poursuivants empochent 15, 12, 10, 8, 6, 4 et 2 points. Il arrive occasionnellement que les points attribués au sommet d'une ascension située à l'arrivée d'une étape soient doublés. Ce sera le cas lors de ce Tour 2025 au col de la Loze (Savoie), le plus haut sommet de cette édition (2 304 mètres d'altitude), où sera jugée l'arrivée de la 18 e étape, le 24 juillet. Combien gagnent les meilleurs grimpeurs ? Un coureur franchissant en tête un col hors catégorie empoche 800 euros, contre 450 euros et 300 euros pour les deux suivants. Ces primes sont respectivement de 650 euros, 400 euros et 150 euros pour les trois premiers au sommet des ascensions de 1 re catégorie. Les cols de 2 e catégorie rapportent 500 euros et 250 euros aux deux premiers au sommet. Dans les ascensions de 3 e et 4 e catégories, un seul coureur est récompensé – par une prime de 300 euros dans le premier cas, de 200 euros dans le second. Chaque jour, le porteur du célèbre maillot blanc à pois rouge reçoit un bonus de 300 euros. Enfin, les huit premiers du classement final du classement du meilleur grimpeur touchent des primes allant de 25 000 euros pour le vainqueur à 2 000 euros pour le dernier des récompensés (le 8 e du classement). Au total, les dotations versées par l'organisateur dans le cadre de ce classement se montent à 109 500 euros. Sur cette année 2025, les meilleurs grimpeurs empocheront d'autres primes exceptionnelles. Le premier coureur au sommet du col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées, 14 e étape) remportera 5 000 euros, en souvenir de Jacques Goddet, directeur du Tour entre 1937 et 1988. Le même montant sera attribué au coureur qui franchira le premier le sommet du col de la Loze (18 e étape), en souvenir cette fois du créateur de la Grande Boucle, Henri Desgrange. Pour la 112 e édition du Tour de France qui marque les 50 ans du maillot à pois, une prime spéciale de 5 000 euros sera versée au premier coureur à atteindre 50 points au classement général du meilleur grimpeur. Il est à noter que les as des ascensions n'empochent pas directement leurs primes, puisque celles-ci sont partagées entre tous les membres de leurs équipes. Qui a dominé ce classement par le passé ? Depuis sa création, le classement du meilleur grimpeur a souvent été une histoire tricolore. Les Français l'ont remporté à 23 reprises, soit 5 de plus que les Espagnols (18 victoires finales) et 10 de plus que les Italiens (13). Avec sept succès à lui seul, Richard Virenque est le recordman du nombre de victoires au classement final (1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003, 2004). Le Français, ancien leader de l'équipe Festina (exclue du Tour pour dopage en 1998), devance le Belge Lucien Van Impe, meilleur grimpeur à 6 reprises (1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 1983) et premier porteur de la tunique distinctive en 1975, et l'Espagnol Federico Bahamontes (1954, 1958, 1959, 1962, 1963, 1964). Plus récemment, des coureurs tricolores de premier plan se sont taillé une belle popularité sur les routes du Tour en remportant ce classement annexe, qui garantit une place sur le podium final de l'épreuve, notamment Thomas Voeckler (2012), Warren Barguil (2017), Julian Alaphilippe (2018) et Romain Bardet (2019).

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